Mes douces balades nocturnes
D'abord le son,
continu
sans fin,
sans trame,
sans limite.
L'eau qui se jette sur le sable,
fraca sourd,
Puis la vague,
qui s'allonge sur la plage,
Le calme de l'eau qui reviens à la mer
tandis que l'océan l'attire
Bruit des goutes qui se forment
sur les grains qui l'absorbent.
La vague qui se gonfle
puis se déverse sur la plage,
L'élan fougueux qui l'étire
aussi loin qu'elle le peut,
puis celui-ci s'épuisant
se fane
laissant l'eau s'en allez rappeler à la mer.
La lumière
lumière de la nuit qui tombe,
dernière lueur du jour.
Le ciel se nimbant de rose et de pourpre,
dégradé guimauve et doucereux sur la plénitude océane,
Les vagues au loin déchirent l'horizons ,
de creux azurs sombres,
enrobées d'écume blanche.
Sur la plage le sable plat se tapisse de couleurs irisés,
l'écume reflétant le ciel de ses nuances sucrés,
La plage s'étend, sable jaune, ocre, mordoré,
au loin la montagne casse l'horizon de ses ombres massives
d'arbres verts tropicaux aux feuillages luxuriants.
Puis le rose laisse place au violet
pour finir dans le noir d'une nuit sans astre.
Plafond constellée La voie lactée se dévoile sous mes yeux étourdies.
Je marche en regardant la mer
qui chaque jour répète son sempiternel rituel
alors que les couleurs,
les formes,
les lumières,
chaque jour différent.
Me balader la nuit les pieds léchés par l'écume encore gorgée de soleil
Mes pas cadencés par le bruit de la mer,
et de cet horizon mouvant aux couleurs changeantes.
Lorsque le soleil est encore survivant de la nuit
et que le ciel se pare de couleurs chatoyantes
je ressent la sérénité de cette eau qui jamais ne cesse de courir
échouée ici et repartir vers l'infini d'une boucle sans fin.
Et la beauté de ses formes uniques qui se créent sous mes pas,
qui modèle le sable,
ses courbes mouvantes de quelques seconde
qui fracturent la plage d'un reflet rose mordoré,
brillant sur les grains mates, ocres, immobiles.
La mer qui dessine inlassablement cette limite, en constante mutation
sans jamais s'arrêter,
Vas, de cette étendue lumineuse
reflet du ciel qui se pare des couleurs de la nuit,
Viens, le mouvement vers la mer,
le sable absorbant les éclats de la vague
Mate qui éteint les reflets et laisse apparaitre l'étendu granuleuse.
Et lorsque la lune nimbe de sa pale lumière l'océan
il se dessine un nouvelle univers riche de sérénité
où je viens reposé mon esprit
les pieds chatouillés par l'écume mourante,
les yeux accrochés au plafond constéllé
la mer me chuchotant sa litanie
lorsque mes songes me mènent sur ses rives
durant mes douces balades nocturne.