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Sarah bouge
18 mai 2013

Mes douces balades nocturnes

D'abord le son, 

continu 

sans fin, 

sans trame, 

sans limite.

L'eau qui se jette sur le sable, 

fraca sourd, 

Puis la vague, 

qui s'allonge sur la plage, 

Le calme de l'eau qui reviens à la mer 

tandis que l'océan l'attire 

Bruit des goutes qui se forment 

sur les grains qui l'absorbent. 

La vague qui se gonfle

puis se déverse sur la plage, 

L'élan fougueux qui l'étire 

aussi loin qu'elle le peut, 

puis celui-ci s'épuisant 

se fane 

laissant l'eau s'en allez rappeler à la mer.

La lumière 

lumière de la nuit qui tombe, 

dernière lueur du jour.

Le ciel se nimbant de rose et de pourpre, 

dégradé guimauve et doucereux sur la plénitude océane, 

Les vagues au loin déchirent l'horizons ,

de creux azurs sombres, 

enrobées d'écume blanche. 

Sur la plage le sable plat se tapisse de couleurs irisés, 

l'écume reflétant le ciel de ses nuances sucrés, 

La plage s'étend, sable jaune, ocre, mordoré, 

au loin la montagne casse l'horizon de ses ombres massives 

d'arbres verts tropicaux aux feuillages luxuriants.

Puis le rose laisse place au violet 

pour finir dans le noir d'une nuit sans astre. 

Plafond constellée La voie lactée se dévoile sous mes yeux étourdies.

Je marche en regardant la mer 

qui chaque jour répète son sempiternel rituel 

alors que les couleurs,

les formes, 

les lumières,

chaque jour différent. 

Me balader la nuit les pieds léchés par l'écume encore gorgée de soleil

Mes pas cadencés par le bruit de la mer, 

et de cet horizon mouvant aux couleurs changeantes. 

Lorsque le soleil est encore survivant de la nuit 

et que le ciel se pare de couleurs chatoyantes 

je ressent la sérénité de cette eau qui jamais ne cesse de courir 

échouée ici et repartir vers l'infini d'une boucle sans fin.

Et la beauté de ses formes uniques qui se créent sous mes pas, 

qui modèle le sable, 

ses courbes mouvantes de quelques seconde 

qui fracturent la plage d'un reflet rose mordoré, 

brillant sur les grains mates, ocres, immobiles. 

La mer qui dessine inlassablement cette limite, en constante mutation 

sans jamais s'arrêter, 

Vas, de cette étendue lumineuse 

reflet du ciel qui se pare des couleurs de la nuit, 

Viens, le mouvement vers la mer, 

le sable absorbant les éclats de la vague 

Mate qui éteint les reflets et laisse apparaitre l'étendu granuleuse.

Et lorsque la lune nimbe de sa pale lumière l'océan 

il se dessine un nouvelle univers riche de sérénité 

où je viens reposé mon esprit 

les pieds chatouillés par l'écume mourante, 

les yeux accrochés au plafond constéllé 

la mer me chuchotant sa litanie 

lorsque mes songes me mènent sur ses rives

durant mes douces balades nocturne.

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