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Sarah bouge
19 octobre 2012

L'âge d'or

Bientôt une nouvelle année pour moi qui se termine. Dans un an je fêterais un quart de siècle mais sur un autre continent à l'autre bout de la terre.


On dit souvent que le malheur rapproche les gens, il y a quelque chose de vrai là dedans, lorsqu'il arrive quelque chose de grave dans une famille, on a tendance à se rapprocher, en ce moment je vis cela. Comme si la peur de perdre ceux que l'on aime nous ouvrait et nous faisait dire ce que l'on pense et que l'on a jamais vraiment ouvertement dis. J'ai écrit deux poèmes qui parleront plus que d'autre mots.

 

À mes grands parents.

On les appel les grands parents,
Les miens sont grands dans mon coeur,
Parent protecteur,
Je suis ici, là où je me trouve
Car ils ont été là.
Mon petit coeur battait à peine,
Ma vie était vierge,
Prête à vivre.
Ils m'ont montré que l'imagination était à porter de main
Clara et moi partions au western,
Papy construisait le décor.
Clara et moi vendions du vide,
Papy dessinait les fruits.
On mangeait chinois mais en chine
Squaw, nous dormions dans le tippie du jardin
Les gâteaux avec mamy,
Saupoudrées de farine,
Les moustaches pleines de pate,
On construisait un restaurant,
On vous plumait au carte,
Ils ont nourrit mes rêves,
Fertilisé mon imagination,
Ils réalisaient mes pensées.

L'Artiste
Dans ton atelier
Peint Sarah, peint
En couche culotte je trainais dans ses peintures
Au milieu de ses couleurs,
Ses papiers multicolores aux mille nuances, aux motifs disparates
Au milieu de ses pinceaux,
De ses babioles,
De ses livres,
Au son des vinyles qui grésillent
Et au centre la page blanche
Pas blanche, crème, papier épais au bord bien souple
De part et d'autre les pots de crayons, de pinceaux
Les boîtes à trombone, à papier et mille merveilles
Au mur les photos,
Les mots,
Les trophées d'un voyage,
Un morceau d'ailleurs qui nourrit ses toiles
Il voyageait,
Avait toujours les images, les couleurs dans ses bagages
Pour les réinterpréter et s'en inspirer
Peint et n'arrête jamais
Même prisonnier du gris, des blouses, des repas identiques
Du moral qui part et du corps qui perd de sa vigueur
De l'âge qui passe et laisse ses traces
Peint et continue toujours
Même si tu ne peux pas, peint dans ta tête
Les rêves construisent notre réalité.

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Sarah bouge
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